11 juin 2015
La voix du maire dans La Soupe aux choux veut exproprier des petits vieux pour bétonner. Joli exemple. Un point bonus.
« Il n’est pas nécessaire d’être une poule pour juger de la fraîcheur d’un œuf. » (Thomas Edison). Mais est-il nécessaire d’être un œuf pour juger de la fraicheur du croupion d’une poule ? Bref, choisissons le sujet de l’art, puisque visiblement, les autres thèmes ne mènent à rien.
A quoi sert l’art ? La question en elle-même suppose un service. Elle inscrit l’art dans le secteur tertiaire, à côté des assureurs et des banquiers. Il faut donc reformuler la donnée afin d’échapper à l’emprise du capitalisme sauvage. Qu’est-ce que l’art ? Evidemment, la question se mord la queue. On y a déjà tant répondu. Puis on a enfermé sa merde dans une boîte estampillée made in art. L’art n’existe pas. Bref, ce sujet-là aussi est à éviter.
Mélangeons donc le tout et regardons ce que cela donne : est-il nécessaire d’être une poule pour juger de la fraîcheur d’une œuvre d’art ? J’ai bien envie de répondre oui. Et de ne rien justifier. Encore faudrait-il définir ce qu’on entend par poule. La fraîcheur du cul des poules favorise-t-elle l’expansion économique ? Si oui, il faut qu’elles le trempent dans l’eau froide : mes œufs seront plus frais et l’art de la poule me servira à quelque chose.
Note : 0 (parce que ça a la forme d’un œuf).
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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