25 avril 2015
On se dit qu’on devient vieux, qu’il faut être bien bête pour se laisser embobiner ainsi, que quelques minutes d’euphorie à peine ressenties ne valent pas des heures de ventre hésitant à rendre sa copie par l’œsophage.
Mais voilà, l’excès fait du bien. Il rappelle que le corps a des limites qu’il aime transcender. Il faut grailler parfois dans ses entrailles pour se souvenir qu’elles existent. Il faut confronter pour de faux sa bite ramollie aux seins de F. en se disant là encore qu’on est trop vieux, qu’on ne séduit plus, que d’ailleurs on n’a jamais séduit les gamines à gros seins.
Alors on rentre chez soi la queue entre les jambes et on vomit ses shots dans le lavabo.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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