Blog suisse de littérature

26 juin 2015

  • Vincent Francey

Les yeux tristes de Marcello Mastroianni dans la dolce vita pour rappeler que la vie n’est jamais vraiment douce, que la légèreté est à deux doigts du malheur et que l’alcool enivre et tue. Marcello : Bernadette fait le spectacle. Ceux qu’elle a dans le nez sont les exclus de l’apéro, ce sont les intouchables de la terrasse. Tout cela semble futile, mais seul cela compte. Si s’amuser est devenu impossible, il ne nous reste que les larmes. J’ai repensé ce matin à de vieilles amours avortées (un avorton, voilà ce qu’elle était, un adorable avorton) qui reviendraient cogner à la porte comme une petite mélodie dans une symphonie de Mozart. Lui aussi fut un adorable avorton. Il faudrait des culs de filles pour effacer ces traces de mélancolie, mais ils passent et ne s’arrêtent pas.

Voici une page mélancolique de mon journal de 2015, inspirée par les yeux tristes de Marcello Mastroianni dans la dolce vita de Fellini et par les mélodies de Mozart. 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.