5 avril 2015
Il paraît qu’il existe encore des gens qui croient à la résurrection. Les ficelles sont pourtant très grosses. Voilà d’ailleurs que la grosse cloche sonne (désolé...).
On a crucifié le type. Trois jours après, on le retrouve tout guilleret, apparaissant, échappé de son tombeau, à quelques illuminés sans doute un peu pompettes. La fable est jolie, mais à quoi bon ? Est-il nécessaire d’inventer une arnaque aussi mastoc pour faire passer le message chrétien, d’ailleurs fort simple ? Est-il nécessaire de croire tout et n’importe quoi pour mettre l’amour au cœur de sa vie et suivre ainsi le modèle du Christ ? Pourquoi tout ce cirque ?
Ah oui ! La mort, c’est ça. Et la peur. Et la peur de la mort. Alors on biaise. On fait croire que ça ne fait pas mal, que ça n’existe pas vraiment, qu’il est possible d’en réchapper si l’on est un gentil garçon. Mais là encore, ça sent le poisson d’avril pas frais à plein nez.
Imaginons Pâques un 1er avril (ça doit arriver de temps en temps). Le curé, solennel et réjoui, monte à la chaire et crie : « Christ est ressuscité. Alléluia ! » Les gens sont presque tentés de le croire, il y met tant de conviction. Puis il éclate de rire : « Poisson d’avril ! »
Au fond, Pâques, c’est le poisson d’avril le plus réussi de l’histoire.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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