Blog suisse de littérature

7 juillet 2015

  • Vincent Francey

Ils sautent du pont. Le Magasin des suicides. Sur le banc, le livre noir. Sous le soleil, j’observe. Ils nagent. Des Espagnoles les rejoignent. Elles sautent aussi. Elles nagent aussi. Je n’oserais pas. Tremper les pieds, par cette tchaffe ? Même pas. Je continue le bouquin. Le baiser de la mort : tu l’embrasses puis tu crèves, sauf si elle t’aime. Là, tu ne l’embrasses pas, même si tu l’aimes à mourir. Les petites Espagnoles en bikini sont mignonnes. Elles ne sont d’ailleurs peut-être pas espagnoles. Peu importe. Les mecs sont suisses allemands. Drôle de mixture. On dirait un film de Fellini qui grouille de personnages qui ne savent plus quand ils sont. Intervista. Un batteur sous le pont tape. Le voisin a sorti sa guitare. Il fait chaud. Il n’y aura pas d’orage.

Voici un fragment de vie qui mélange Jean Teulé, Federico Fellini, Francis Cabrel, des Espagnoles et des Suisses allemands. 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.