Blog suisse de littérature

Bobby Hackett, After I say I’m sorry

Le jazz semble une musique destinée à une caste très select qui connaît par cœur plein de surnoms aristos, tutoie le monde entier et se souvient d’une soirée mythique dans un club new-yorkais en 1954 comme si c’était une date clé dans l’histoire de l’univers.

Je ne sais rien de Bobby Hackett, ni des types forcément géniaux qui l’accompagnent. D’ailleurs, Bobby (désolé mais je ne sais même pas son surnom), de quel instrument joue-t-il ?

Sur la pochette, c’est une trompette, mais ici c’est un ping-pong de plaisirs à plusieurs : le sax a vite le bec bouché par la trompinette et la claripette, puis un trombone raconte un witz qui inspire à Bobby une anecdote farfelue, un souvenir enfumé d’une session de légende en avril 1949 à Chicago.

Au fond, un pianiste noir (ou pas encore) balade ses longues pattes nonchalantes sur un vieux piano droit qui se déglingue. Le batteur fait oui de la tête.

Le jazz, au fond, c’est tout con. On s’amuse, point barre. Non : point bar.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.