Blog suisse de littérature

Carnet novembre 2023

  • Vincent Francey

29.11.23

Baby Auto (disent des mioches en bourbine), M&M's disent des badauds (ressortir parfois de bons vieux mots des tiroirs, des badauds baguenaudant). 


 

25.11.23

Pas de signal, dit l'écran. L'attendre, ce signal, ou tout éteindre ? (est-ce tout à fait de l'écran dont il est question ?) (elle est question)


 

24.11.23

Le nez coule, il n'arrête pas, la vie au ralenti, je suis un an plus vieux. 


 

17.11.23

Vers d'oreille : une mélodie dont j'ai perdu la réf, comme ils disent, un hymne national, je crois, pas le suisse bien sûr, personne ne fredonne le cantique suisse, pas la Marseillaise non plus, l'hymne américain je crois, sans raison, America Great Again


Nouvelles lunettes. Voir plus clair ? Rien ne semble avoir changé : des miettes de pain, des coquilles d'œufs, un tiroir ouvert. Désordre ordinaire, à ranger tout à l'heure. Ou demain. 


 

14.11.23

Il pleut. (rien d'autre à écrire) (si, combien de livres depuis le début de l'année ? 116)


 

13.11.23

Me sentir parfois plus féministe que bien des femmes, puis laisser surgire des fantasmes qui me rabaissent à l'état lamentable de mâle dominant. 


 

11.11.23

Voter jeux de mots (élisez Alizée). 


 

10.11.23

C'est la nuit (ta rivière est noire) (la musique est d'Henri Baeriswyl) (jamais je ne saurai écrire ce nom correctement).


 

9.11.23

Cette écriture du quotidien, dans ce qu'elle a de banal, la vie de tous les jours, leur teinte variée, chatoyante, le presque rien du temps qui passe.


Banalité de la vie qui s'en va. Il a choisi. On reste. Un peu. 


Fragile. Tout est si fragile. Un sourire. Une vie. 


Distance infinie d'un être à tout autre être (rapprochement pourtant). 


Pénombre près du cercueil fermé. Discrétion des morts qui déjà vivants furent discrets. Profondeur du vide qu'ils laissent. 


8.11.23

Casser un verre (les beaux, ceux de la grand-mère) le matin, marcher sur ses lunettes le soir (entre deux, tout va bien). 


 

6.11.23

Inventer des mélodies : jamais tout à fait les mêmes, jamais tout à fait différentes (et remplacer le mot mélodies pour le mot phrases).


 

5.11.23

Ce mot, écrivain, quand c'est à toi qu'on l'applique, tu te dis que non, c'est juste que tu écris, parfois. 


 

3.11.23

Liste des sobriquets proposés : 

  • Russule (qui n'avance pas recule) (non, pas de rimes en ule)
  • Simca 1000 (trop acrobatique de s'y adonner à de telles activités)
  • 120 secondes (pour passer de 0 à 100, mais limite maximale à 90)
  • Redegg (raide, trop raide)
  • M&M's (il faudrait les jaunes, les bleues, les vertes, à côté)
  • Joseph (Vladimir pendant que t'y es)
  • Rubis (joli) (un peu trop surnom de fille un peu trop leste)
  • Vision glacée du dernier Titanic (insubmersible, je préfère Sang de Rimbaud coulant sur un cahier ou Pomme qui te donne le parfum du péché)
  • Petite fraise (c'est bon et c'est joli, mais ça fait trop dentiste)
  • Zora (ce n'est pas une Japonaise)
  • Eurêka (donner le nom du chien à la voiture, pis quoi encore ?)
  • Isetta (l'ancêtre)
  • Gisella (trop allemand)
  • Globule rouge (pour sortir en boîte et il était une fois la vie, j'aime bien)
  • Redbulle (non, ça n'a pas d'ailes cachées)
  • Chapeau Haut de Forme pour escargot (pas si lente)
  • Coccinelle (les petits pois sont rouges et rouge sur rouge rien ne bouge)
  • Pompon (Terrapon, tire la queue du petit cochon rouge, trop payernois)
  • Cuberdon (un bonbon belge, en Suisse ?)
  • Nous Deux (qui ?)
  • Lisetta (Lisette, Louisette, qui dit mieux ?)

1.11.23

L'effet Microlino. Le rouge attire, et la forme. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Électrique, oui. Les sceptiques la voient déjà en feu. Les curieux s'attroupent autour de l'engin. Comment on entre là-dedans ? Est-ce que ça vole ? On entre par l'avant et on se glisse partout, on se faufile, on peut même rouler sur l'autoroute. Ils disent : "Excellent." On passe pour un extraterrestre. Un seul souci, ce nom, Microlino, ça fait terriblement M budget (le prix un peu moins), alors lançons un concours. Un tour en ... pour celui (pour celle, avouons) qui lui trouvera le plus joli sobriquet.

 


Post précédentAgatha Christie - Le VallonPost suivantClaudie Hunzinger - Les grands cerfs

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Soyez le premier à commenter

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.