Blog suisse de littérature

Georges Vidal, Histoire des communismes au XXème siècle

Cette politique

(si tant est que l'on puisse nommer ainsi ses rodomontades ridicules, qui ressemblent plus à des gesticulations informes d'alcoolique en fin de nuit qu’à un discours savamment élaboré par les communicants chevronnés de quelque officine ministérielle)

lui permet

(du moins le croit-il, du haut de son trône de fer dont personne ne s’approche sinon pour lui lécher les arpions) 

de devenir la première force politique 

(évidemment, puisque c’est la seule force politique autorisée, même si elle n’a de politique que le nom, comme démontré ci-dessus, et de force que la violence, comme vous le constaterez sous peu si vous poursuivez cette lecture pernicieuse)

de la république

(bananière)

et d’apparaître de plus en plus

(alors que tout le monde n’a qu’un seul souhait, et c'est précisément qu’il disparaisse à tout jamais dans les poubelles de l’histoire chères au camarade Léon Davidovitch Trotski) 

comme la colonne vertébrale

(atteinte d’une scoliose monstrueuse qui le tord dans tous les sens)

de l’Etat, 

(mais dans quel état a-t-il mis l’Etat ?) 

en particulier parce qu’il contrôle partiellement

(lui-même ne contrôle rien, pas même sa vessie, mais ses sbires font le boulot pour lui avec une rare efficacité, que vous ne pourrez qu’admirer avec stupéfaction si un jour vous devenez leur hôte dans les geôles de la prison centrale, ce qui ne saurait tarder, vu votre persistance à lire ce texte blasphématoire)

l’armée républicaine

(les bidasses bananiériennes) 

par l’intermédiaire des commissaires politiques

(c’est-à-dire des marionnettes en costume trois pièces qu’il agite en leur plantant le doigt dans le fion)

et par ses liens étroits 

(un doigt dans le fion, ça rapproche vachement les gens) 

avec l’Etat-Major (général Miaja)

(qui a choppé une pellée d’hémorroïdes) 

et le corps

(meurtri)

des officiers.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.