Honoré de Balzac, Sarrasine
Il faut dire qu’il est affreux : ni dents ni cheveux mais une tête énorme dont deux immenses yeux bleuâtres occupent la moitié, le tout posé de travers sur des épaules chétives et un corps maigrichon.
Sa conversation ? Que dalle. Il ne fait que de se plaindre. Il fera paysan ou socialiste.
Tout ce qui l’intéresse, c’est les nichons de Françoise. Non mais dis donc, petit salopiaud ! Ils sont à moi, les nichons de Françoise, je ne l’ai pas épousée pour qu’un nain gueulard viennent y fourrer sa grosse tronche glabre et baveuse ! C’est privé, les nichons de Françoise, mon petit bonhomme !
Mais voilà la nourrice : putain la plante ! Les nichons de Françoise soudain se dégonflent.
Finalement, le gamin est resté avec sa mère et je me suis mis moi-même en nourrice.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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