Marcel Nobla, La complainte des trente brigands
« Voleurs de grands chemins ! » Il n’y a plus de grands chemins, il n’y a que des autoroutes.
« Gibier de potence ! » On n’a perdu l’habitude de pendre les voyous : ça salit leurs costumes Armani.
Villon fut poète et brigand. Aujourd’hui, les brigands sont statisticiens. Ils comptent et ne content plus. Ils ont perdu leurs quartiers de noblesse et leurs quartiers, les soi-disant beaux quartiers, puent le fric. Quant aux poètes, qu’ils crèvent : les mots, ça n’a jamais rapporté un kopek.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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