Il ne renvoie pas seulement, ce mot que je vous adresse, ce vœu d’heureuse année et de bonne santé – surtout la santé, comme on dit sur les parvis d’église –, ce clin d’œil complice, cette carte postale gribouillée, ce petit coucou de rien du tout, à un groupe constitué genre une famille une école professionnelle un chœur de chambre une harmonie une société d’étudiants un quatuor un atelier d’écriture, elle renvoie, cette phrase banale mais sincère, à tous ceux qui feront de 2020 à coup sûr une année passionnante, elle ne renvoie pas en particulier à un pays une religion un lobby un syndicat une entreprise un club de foot une ONG une mafia un cénacle une officine une armée un parti un ramassis une administration une foule une horde un consortium ou un califat, elle renvoie, cette phrase, chers tous qui me faites l’amitié de lire un peu mes délires, à une beauté enfin sentie, à une joie enfin ressentie, à une solidarité enfin constituée.