Blog suisse de littérature

Roald Dahl, Le Bon Gros Géant

  • Vincent Francey

Le crépitage est un signe de bonheur. Le malheur en effet est décrépit, ce qui signifie à l’évidence que le crépit rend heureux. Crépitons donc en chœur ! Décrétons une journée mondiale du crépitage, barbouillons-nous de bulles de champagne et de peintures multicolores. Quoi ? Le mot crépitage n’existe pas ? Que me chantez-vous là ? Impossible. Me voilà précipité sur mon Petit Robert parallélépipédique – faute de roberts plus circulaires – et je n’y rencontre en effet que banale crépitation. Je referme alors le livre avec effroi : si le crépitage n’existe pas, me dis-je, c’est que le bonheur non plus n’existe pas. Ou peut-être s’agit-il juste d’inventer des mots nouveaux afin de dire une rareté que seuls les plus fins chercheurs de bonheur seront à même de dénicher. Soit : dénichons sans Robert le décrépitage et nous nous nicherons dans le bonheur.

Prolongement d'une phrase de Roald Dahl où il est question de crépitage.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.