Sur un banc, Châtel-Saint-Denis
- Vincent Francey
Écouter : hélicoptère, enfants, voitures, oiseaux, grincement, klaxons, motos, craquement, moteur, klaxon, oiseaux, portière, démarreur, moteur, voix du papa, voiture, oiseaux, voiture.
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Regarder : ne pas savoir dire le nom des petits oiseaux sur la table (moineaux ?), vent dans les feuilles des arbres (même handicap : ne pas savoir le nom des arbres), quatre hommes qui fument, une dame au téléphone, des traces blanches dans le ciel bleu, les stores baissés du cabinet dentaire, des voitures, une dame avec un sac à main et un cornet en plastique, les façades saumon des maisons, les façades beiges, les volets blancs, un homme qui tient un cintre dans sa main, un vélo qui s'arrête, le cycliste plie un machin noir, il repart, des voitures, un second cycliste, un homme qui porte une enfant et un sac d'école rose, de la fumée s'échappant d'une cheminée, des photos de frites et de hamburgers, trois avions à la verticale, une piste de pétanque vide, deux bancs, l'un en bois, l'autre en grillage, des lignes de peinture bleue sur le bitume, une tache de gras sur le bois verni de la table, un carnet noir dont il ne reste que deux pages blanches.
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Penser : tout lieu, tout moment, toute réalité est saturation.
Tentative vite abandonnée d'épuisement d'un lieu châtelois.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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