Blog suisse de littérature

Terrasse de l’Auberge du Soleil Blanc, Fribourg, mardi 30 mai 2017, 10h05

Les artisans se pleignent. C’est leur tour.

Le cantonnier batoille. C’est son job.

J’écris. C’est idiot.

Le soleil daigne se montrer. C’est bien : la sommelière peut sortir les parasols.

Les matins de semaine sont calmes en basse-ville : quelques Belges y trimbalent des bagnoles pourraves ; quelques touristes britanniques s’imaginent sur le Cervin ; le cantonnier batoille avec un chevelu qui glandouille.

La fleur de cacao reste fermée. Le chocolat fond. Moi aussi. 

On a kidnappé le coiffeur Cap’tifs. Je ne peux rien pour lui, même si mon crâne glabre risque le coup de Soleil Rouge.

Les parasols restent fermés. Je m'en vais.


Post précédentHenry Miller, Un diable au paradisPost suivant30 décembre 2018

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Soyez le premier à commenter

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.