Wolfgang Amadeus Mozart, Final de la Symphonie n°40
Tantôt, elle – la fille ou la mélodie ? - laisse une clarinette la claresser un chouïa ; tantôt elle – la mélodie ou la fille ? - s’échappe, s’assombrit, s’inquiète d’avoir disparu, mais, fidèles à la fille oubliée sinon à mes désirs, renaissent toujours deux croches, un triolet, les yeux d’Elsa, les yeux d’Elsa, les yeux d’Elsa.
Il y avait jadis un autre prénom. Clémence ? Elle en montrait si peu. Les claresses de la carinette sont éphémères. Les cordes se serrent, la serrent, lacèrent. La fuite reprend, plus vive encore. Elle s’enfuit, mais elle est toujours là, la mélodie. La fille ? Où es-tu, chère petite ? La mélodie est de retour. « Je suis ici. » Où ? « Je suis ailleurs. » Où ? « Te souviens-tu de nos étreintes de bois moussus ? » Elle est partie. Qui ? La fille.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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