Blog suisse de littérature

Albert Camus, La Peste

D’abord, c’est presque rien, des rats qui sortent des maisons, puis qui meurent.

Mais bientôt, ce sont les hommes qui meurent. C’est la peste. La ville est bouclée. Elle doit affronter le fléau.

Camus bien sûr pense à d’autres fléaux. Nous ferions bien d’y penser nous aussi. Face à un mal insensé, que faire ? Chacun a sa stratégie, ses forces, ses faiblesses. Certains tentent en vain de détourner les yeux. D’autres se jettent à cor et à cri dans la lutte. D’autres encore voient dans la peste une malédiction divine et s’efforcent de redonner aux hommes la vertu.

Puis meurt un enfant innocent. Toutes les explications tombent. Le mal est le mal. Il faut juste l’affronter. Fuir est impossible. La ville est fermée. Ceux de l’extérieur ne sont que des rêves qui maintiennent un semblant d’espoir.

Puis la peste s’en va comme elle est venue, après avoir ravagé au hasard, dans l’injustice la plus parfaite, des hommes qui ne demandaient qu’à vivre.

La peste, c’est la vie et c’est la mort, c’est la condition humaine, c’est ce qui nous révèle qui nous sommes.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.