Alexandre Vialatte, Et c’est ainsi qu’Allah est grand
Les moindres détails ouvrent des digressions sans fin qui ne peuvent s’achever que par la formule magique de clôture : « Et c’est ainsi qu’Allah est grand. »
Avant cette fatalité revenue à la mode, le monde entier est passé en revue, le monde animal et littéraire, la météo et l’Auverge, Montaigne et Fellini, j’en passe et de plus obscurs, qui reprennent vie le temps d’un bon mot, d’une réflexion saugrenue ou d’un désir de délire.
A la fin de la lecture, on ne se souvient de rien à part d’avoir gambadé dans les mots, d’y avoir éclaté d’un rire étonné, d’y avoir zigzagué entre mille références aussi absurdes que justes.
Bref, la chronique a fait son effet : elle a massé le cerveau du lecteur chaffoin, qui ressort sur des ressorts d’une lecture dont il ne ressort rien mais qui l’a rendu, sans qu’il s’en rende compte, un peu plus intelligent. Et c’est ainsi que Vialatte est grand.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
Commentaires :
L'autre m'a re-dit,
quand tu fais maigre, dis
et que tu jeûne, dis
qu'est-ce que ton ventre dit ?
ça me dit
dis ! mange !
L'autre m'a re-dit,
quand tu fais maigre, dis
et que tu jeûne, dis
qu'est-ce que ton ventre dit ?
ça me dit
dis ! mange !
L'autre m'a re-dit,
quand tu fais maigre, dis
et que tu jeûne, dis
qu'est-ce que ton ventre dit ?
ça me dit
dis ! mange !