Blog suisse de littérature

Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour

Il est des jeux dangereux, l’amour par exemple.

Cette pièce à la fois légère et tragique le montre à merveille.

Deux jeunes personnes s’aiment depuis toujours, mais le cerveau de la fille est passé par la lobotomie des couvents : les hommes, c’est le diable, fuis l’amour, tourne-toi vers Dieu qui seul ne te décevra pas, patati, patata et mille autres sornettes.

Camille fait semblant de croire ces fariboles et Perdican ne parvient pas à la convaincre que rien ne vaut la peine d’être vécu sinon l’amour. Il use donc d’un stratagème : la jalousie. Et l’amour tourne au vinaigre dès qu’il dépasse le nombre deux. Une autre jeune fille entre dans la ronde, dinde de la farce, révélateur de l’amour nié tout à l’heure, hélas amoureuse elle aussi.

Tout aurait pu finir bien qui finit bien, mais on ne badine pas avec l’amour, le proverbe est implacable : on ne joue pas avec le feu.

Tout cela vous semble naïf ? Sans doute, mais ceux qui ont été une fois dans leur vie la Rosette de la pièce comprendront à quel point en effet le jeu d’amour quand on y triche peut faire de dégâts. 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.