Comblement (n.m.)
De faire salle comble.
Dans comblement, il y a « ment » : le comble ment. Il y a toujours un vide qui traîne, un trou dans l’emmenthal, une bulle dans le Gruyère. Rien n’est jamais tout à fait plein, le verre ne l’est qu’à moitié et s’il est plein, c’est le buveur qui ne l’est pas, et qui se plaint.
On connaît la chanson - le plein chant - mais personne, jamais, n’a connu le comblement, la satiété, le bonheur. La vie n’est possible que si elle garde en elle un vide.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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