Blog suisse de littérature

Coupe-vent (n.m.)

Le sécateur à bise s’enfile en hiver et la pince à mistral en été.

Il doit bien se marrer, monsieur Eole, en regardant passer les promeneurs en coupe-vent. Comme s’il était coupable, le vent !

Non, madame, vous ne couperez pas le vent, il va là où il veut, le vent, il rebrousse les bois, détrousse les toits, retrousse les robes, comme chantait l’ami Georges qui jamais ne s’affubla de coupe-vent sous sa moustache.

D’ailleurs, par bonheur, la robe coupe-vent n’a pas encore été inventée. Le joran peut batifoler encore quelques instants au bord du bleu Léman et les jeunes filles se laisser caresser par le souffle léger du vent finalement quand même un peu coupable. 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.