Enzo Traverso, Mélancolie de gauche, la force d’une tradition cachée (XIXe-XXIe siècle)
Aujourd’hui, elle est vaincue et elle se rend compte que son histoire fut une succession de défaites et que ses luttes furent toutes perdues.
Enzo Traverso esquisse quelques figures de cette gauche – la vraie, celle qui n’a pas transigé – quand elle se rend compte qu’il ne reste plus d’elle que son ombre. Il évoque le choc de 1989, les statues de Lénine qu’on dévisse, les communistes noyés dans l’océan de la mondialisation libérale, les espoirs fous qu'on a douchés, les lieux de mémoires d’une lutte écrasée sous les trahisons.
Mais la mélancolie, c’est quand on touche le fond pour mieux rebondir, pour mieux se révolter à nouveau, pour mieux rendre possible la prochaine révolution.
La gauche n’est pas morte, elle panse ses blessures et pense au prochain combat.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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