Haendel (Georg Friedrich)
Vers quoi au juste ? Vers Dieu ? Il court plus vite que la musique. Vers la joie ? Haendel comme hymne à la joie ? Beaucoup plus que Beethoven. Joie plus légère, plus spinoziste, plus accessible au commun des mortels.
Plus loin dans le passé, Haendel, c'était aussi Water Music, la pochette du CD, brune, les premiers pas vers la musique classique : je préférais les grosses pompes de Carl Orff et de Gustav Holst, mais je me trompais.
Plus tard : Water Music encore – Hornpipe ? Coro ? Bourrée ? –à la messe de Pâques, Jacques assis à côté de la maman de la petite souris, puis Jacques agitant ses larges bras – on aurait dit des ailes – et nous qui tentions de rester solennels malgré le T-shirt noir qui laissait poindre le nombril. La sacristine, obnubilée par le sérieux de la cérémonie, ne devinait rien. Haendel, pour Jacques, n’était qu’un prétexte à bagatelle, qu’un pied-de-nez à l’encombrante sacralité de l’église à moitié vide.
Alléger le sacré, joli programme.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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