Imre Kertész, Journal de galère
Je ne connais rien de Kertész et je me retrouve dans sa tête, en train d’écrire avec lui Etre sans destin, en train de penser avec lui l’impensable, la vie après Auschwitz, la lucidité d’un désespoir qui refuse le suicide, qui a lu Camus, s’est vu dans sa glace en personnage de Beckett et assiste impuissant à l’agonie de sa mère déjà dans un autre monde alors qu’elle vit encore.
Le portrait, radical, sombre et pensif de l’écrivain m’emmènera-t-il vers son œuvre ? Peut-être les vides du journal s’y creuseront-ils plus encore, car j’ai le sentiment étrange, au bout de cette lecture, qu’Imre Kertész n’a jamais vécu.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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