Photogriffouille 47
La forêt, l’été, est un cocon, un souvenir d’ombre, un fossile d’humidité.
J’y marche en zigzag entre fougères et troncs qui s’élancent, j’y cueille le peu de soleil qui se zoome sur les sapins encore enfants cache-cachés sous les branches de leurs mamans feuillues. Sous mes chaussures, le doux cric et crac des feuilles mortes réveille l’an passé.
Où suis-je ? Pas une mousse ne daigne me répondre.
Dans les bois du Gibloux, me souviens-je, le promeneur que je fus se perdant comme au creux d’un rêve vert et noir.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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