Blog suisse de littérature

Photogriffouille 68

Fuyez, braves gens, fuyez ! Quittez ces lieux maudits avant qu’elle n’ait tout envahi ! Suivez le chien, il a senti la catastrophe avant vous ! Grouillez-vous comme grouille la verdure qui déjà a bouffé le rez-de-chaussée et qui monte, qui monte, qui monte, qui ne fait pas guiliguili, qui ronge les poutres vermoulues, qui redonne vie aux colombages à nouveau branches et qui se venge des ravages de l’humanité désormais sans abri alors que l’orage gronde et que demain ce sera le déluge, la noyade, l’apocalypse ! Fuyez, braves gens, fuyez !


Post précédentFrançois Cheng, L’éternité n’est pas de tropPost suivantPeter Hoeg, Smilla et l’amour de la neige

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Soyez le premier à commenter

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.