Blog suisse de littérature

Photogriffouille 69

Le deuxième jour, les jambes ne savent plus qu’elles sont lourdes.

On a peu dormi. On a eu froid.

On reprend le sentier pour descendre.

Puis on regarde et on se tait.

La montagne impose le respect, le silence et la contemplation. Devant elle, on n’est rien. Il suffirait d’un faux pas, d’un éboulis, d’une glissade et la montagne se retrouverait à nouveau seule.

Ce serait mieux ainsi : nous n’aurions pas écrit dans le vide.


Post précédentJacques Chessex, Charles-Albert Cingria, l’instant et l’intemporelPost suivantHenry Miller, Un diable au paradis

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Commentaires :

  • user
    Georgette Persico 06/11/2019 A 12:11
    C'est vrai que la montagne est belle. Marcher, s'arrêter et se remplir les yeux pour longtemps. Quand nous ne pouvons la voir chaque jour. Savoir vivre l'instant présent.
  • user
    Georgette Persico 04/11/2019 A 14:18
    C'est vrai que la montagne est belle. Marcher, s'arrêter et se remplir les yeux pour longtemps. Quand nous ne pouvons la voir chaque jour. Savoir vivre l'instant présent.
  • user
    Georgette Persico 27/12/2018 A 14:33
    C'est vrai que la montagne est belle. Marcher, s'arrêter et se remplir les yeux pour longtemps. Quand nous ne pouvons la voir chaque jour. Savoir vivre l'instant présent.

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.