Point commun
- Vincent Francey
Le serveur chasse les jeunes qui squattent les bancs (pourtant c'est vide, ou presque).
Deux filles, cheveux roses (une), cheveux noirs (l'autre) et ce mot dans leur bouche : art-déco.
Une dame seule dans le Tchou-Tchou, ultime touriste de l'été.
(Se) trouver des points communs : un type en veston sur son téléphone (un expresso, aussi).
Les mots qu'on lit : équilibre (cette histoire de la Tour Eiffel, y monter tous les jours parce que c'est le seul endroit d'où on ne la voit pas), Manor (jamais pu : la Placette, tellement plus joli), nouvelle beauté (encore Manor, mais special every day) et aussi les produits stars des réseaux et te dire que tu devrais faire ça, sur les réseaux, influenceur cosmétique, mais d'abord te raser.
Les deux filles : le mot neurologue. Le type au veston (au téléphone) : pas de mot (les deux filles parlent trop fort).
Quelques notes prises sur une terrasse de Fribourg, à la fin de l'été, avec un livre d'Anne Savelli posé sur la table, où il est question de Marilyn Monroe.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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