Blog suisse de littérature

Réponse des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople

Faire de la poésie en insultant un sultan ?

Faire des vers en solitaire avec des ténias ?

Avouons sans honte le plaisir que nous avons eu à dire, au milieu des fleurs de rhétorique, des vers – des lombrics – comme Ta mère fit un pet foireux ou Groin de cochon cul de jument; savourons le plaisir que nous avons ressenti à nous défouler tout en rejetant la faute sur le glorieux poète d’antan, celui du Pont Mirabeau, le poète amoureux qui délaisse un instant ses amourettes – ses couilles de taureau – pour le pur plaisir de l’insulte gratuite.

La poésie, trop souvent, c’est le règne du cucul-la-praline, du bon sentiment lobotomisé, du romantisme neuneu et du Lamartine à la plage. Or rabibocher la poésie et l’insulte est aujourd’hui urgent, tant l’art de l’insulte – plus florissant que jamais mais d’une pauvreté langagière affligeante – est nécessaire pour emmerder les empêcheurs de parler vrai qui pullulent dans les officines des sultans insultants qui nous entubent.

Messieurs – et mesdames, l’insulte se fout de la théorie du genre – je vous souhaite, avec mon ami Guillaume, des plaies des ulcères des croûtes. Allez vous faire voir chez les Ottomans ! 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.