Blog suisse de littérature

Saltimbanques

  • Vincent Francey

Aujourd’hui, il n’y a plus de baladins : pas de temps pour les baladins. Il n’y a plus d’huis aujourd’hui. Il n’y a plus de villages non plus. Et les enfants ? Ils s’ennuient, pas seulement le dimanche, ils s’ennuient jour et nuit et ils ne savent pas ce que ça veut dire, saltimbanques, ils ne comprennent que la fin : les enfants, la semaine, sont banquiers. Sale temps pour les saltimbanques. L’ours et le singe sont sans le sou. Les enfants leur ont tout volé. Seuls sont restés, imperturbables, obstinés, lugubres, les tambours.

Voici une lecture et un commentaire du poème Saltimbanques, tiré du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire, avec en prime une chanson de Charles Trenet. 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.