Travers (n.m.)
Mais le vrai travers, le travers qui va plus de biais encore que les autres, c’est le traviole, car le traviole est un travers de travers, une ligne droite qui zigzague, un vol d’oiseau à trois ailes.
Le travers taille dans le gras, il coupe là où il n’aurait pas fallu, il tranche la montagne pour en faire couler de l’absinthe. Et le traviole rebouche la plaie en la creusant plus profond, il creuse aussi, mais en l’air et il va droit à l’inessentiel.
Qu’est-ce qu’un travers de traviole ? C’est un traviole de travers, mais en plus tordu.
L’esprit souvent tangue de traviole. Des idées le traversent, de traviole encore, ou ne le traversent plus, parce qu’on ne voit pas de l’eau dans un lac. Le travers est flou et le traviole nous floue.
Si le travers réveille, le traviole au lit remet les idées en bonne et indue place, quand le rêve de travers vole de traviole sur des traversins travestis.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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