Blog suisse de littérature

Valéry (Paul)

Archétype du poète ennuyeux, Paul Valéry n’est-il que cela ?

Sans doute non, mais avouons n’avoir pas vibré au Cimetière marin, bien moins en tout cas qu’au Supplique pour être enterré sur la plage de Sète. D’ailleurs, dans la maigre collection Valéry de ma bibliothèque, on ne trouve pas la trace de ce poème-emblème dont je ne saurais citer aucun vers.

On trouve La Jeune Parque – dans mon vague souvenir un truc bien classique qu’on lit sans vraiment le lire -, Le bilan de l’intelligence – un petit bouquin guère épais qui a l’avantage d’être vite lu (je crois d’ailleurs que ça parle de la vitesse, je ne sais plus trop, de la modernité peut-être aussi, et de l’intelligence, forcément) – et Monsieur Teste, dont je n’ai lu que la première phrase : « La bêtise n’est pas mon fort. »

Peut-être en effet suis-je trop bête pour lire Paul Valéry. Peut-être devrais-je me contenter de François Valéry. Ou alors il faudrait que je me lance dans le foisonnement de ses cahiers, dont j’ai entendu dire qu’ils étaient très intelligents, encore intelligents, toujours intelligents, trop intelligents pour le commun des mortels.

Ça fait peur, l’intelligence, voilà pourquoi plus personne ne lit Paul Valéry.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.