13 février 2015
Ne crachons pas ici notre jalousie quant aux tchuffées des autres. Ils auront la crève lundi. Remarquons juste une ineptie : le jour de l’année où il se vend le plus de fleurs est au mois de février.
Autre absurdité, vue à la Migros (les grands magasins font collections d’abérations et de ridicules) : des fraises, toujours en février, sous la neige, des fraises en plastique sans doute, et surtout sans goût, sans le petit craquement sous la dent quand on allait les piquer au jardin et qu’on ne prenait même pas la peine d’aller les rincer au bassin. Une bonne fraise, ça se vole à la sauvette derrière les haricots et ça garde même lavée ce petit goût de sable inimitable des nourritures terrestres.
Avec les fraises de février, quelques hérétiques vont même jusqu’à faire du papet. Au bûcher, les sacrilèges ! Sus aux blasphémateurs ! Vive le djihad de la vraie fraise de juin ! Et merde aux amoureux ! (Bon, c'est vrai, je suis un peu jaloux.)
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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