2 novembre 2014
Lynda Lemay te fait pleurer comme une centenaire, puis tu essaies de reprendre du poil de la bête en écoutant de la musique idiote mais voilà, demain, c’est la rentrée, le matin, l’école, les élèves qui ne pigent pas tout du premier coup, ni du deuxième, ni du dixième. Dès demain, il faudra à nouveau sans cesse donner le numéro de la page, faire le clown qui fait peur pour créer un peu d’attention et rendre passionnant l’accord du participe passé des verbes pronominaux.
Le quotidien, c’est l’aventure moins la joie.
« Le quotidien, comme la solitude, ça n’existe pas. » Merci monsieur Bécaud, mais nom de Dieu, c’est triste, le dimanche soir, avec ou sans Bécaud, avec Yves Jamait mais sans caresses et avec Sarcloret mais sans baby, sans pinard et sans fumer des gros pétards.
Il ne me reste que la lessive, l’inspecteur Murdoch et une bouteille de Coal Isla, à choix. Je laisse le linge sale pour la semaine, pour demain, pour la Saint-Glinglin et je pèse, peinard, sur la bouton de la télé, choisissant de me vautrer une dernière fois avant Noël.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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