20 décembre 2014
Lire. Ecrire.
Se perdre dans les symboles du Moyen-Age et dans un récit qui s’ouvre sur des disparitions en série.
S’enfermer dedans en loupant le petit moment de ciel bleu déjà atténué.
Tout commence par la solitude, pour mieux apprécier la compagnie, les dîners de Noël, la bonne bouffe bien grasse, le ventre qui prend puissance, loin du sport qu’on devrait faire pour compenser, impératif moral d’une société qui refuse de s’empâter, qui consomme et consume, l’idéal étant de fondre toute chair, de ne conserver que du matos non humain, que des machines et des accessoires.
Oubli de l’essentiel.
Ce qui est embêtant pour continuer à vendre tout et n’importe quoi, c’est que le client soit humain. Si l’on vendait tout, à commencer par notre âme, à des machines, la vie ne serait-elle pas plus belle ? On se fondrait en lingots d’or qu’on planquerait dans nos vertueuses banques suisses sans morale, où l'on dormirait, riches et sans souci, pour l’éternité.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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