26 mars 2015
Sur le pont, parfois aussi, on perd pied. Fragilité humaine.
Je ne devrais pas écrire sur ce sujet. Faut rigoler, chantait le vieux.
A la pause ce matin, on parlait peine de mort, exécutions foireuses, attente interminable dans – drôle d’expression – les couloirs de la mort. Ne passons-nous pas toute notre vie dans les couloirs de la mort ?
Faut rigoler, chantait le vieux. Il en est mort. « Mourir, mourir de rire, c’est possiblement vrai ; d’ailleurs, la preuve en est qu’ils n’osent plus trop rire », chantait l'autre, qui refusa d'être vieux.
Mais est-il encore possible de rire à l’heure où l’on assassine les potaches ?
Faut pas rigoler, hurlent de jeunes écervelés.
Bientôt morts eux aussi.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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