Blog suisse de littérature

27 octobre 2014

Trop de clarinette tue l’écriture.

Les doigts peinent à se décontracter. Ils cherchent les dièses et les bémols sur le clavier. Ils tentent une accélération puis un crescendo. Ils s’épuisent.

La lèvre a le goût de l’anche, le goût de bambou.

Des sons sont sortis au bol ou à l’aventure. Ils ont boité une farandole sans encens. Ils ont enterré un parrain sicilien qui d’ores et déjà exige des représailles. Ils ont insulté des dieux assassinés.

Dure exigence que celle du clarinettiste amateur, torture digitale et sonore pour un plaisir qu’il faut mériter ou qui ne viendra pas.

Soudain, c’est le jour de la répétition. Il faudrait… Il faut… Il aurait fallu.

S’organiser ?

Non.

Le petchi, c’est la vie.

La procrastination n’a pas le temps d’attendre hier.

Paresse divine de l’homme en constante fatigue.

Fin d’un texte qui n’avait rien à dire. 


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.