7 avril 2015
Dehors, le ciel est bleu. J’hésite à sortir. Il fait encore froid. Banalité. Vie de tous les jours. Seule qui compte.
Il est midi. Une cloche sonne. Il est temps de boire la soupe. Finir le bonbon d’abord. Après, il faudra ranger. Manger, ranger, changer. Pas grand chose. Le temps passe.
La théorie de cordes : le temps n’a qu’une extrémité. Je n’y comprends rien. C’est un roman qui sans cesse repousse l’annonce décisive. Une physicienne, jeune et jolie pour faire vendre, des grands noms de la science, un mystère, je lis cela comme Da Vinci Code, avec un intérêt dont je soupçonne qu’il cessera dès la lecture terminée. Il est des lectures de l’instant, du temps présent (que dit la physique du temps présent ?) et d’autres qui s’étalent, comme ce Proust repris avec la lenteur de la voix de l’homme au nez qui coule ou ces Misérables que je m’étais mis dans l’idée de recopier de ma main au temps où j’avais du temps.
Pourquoi le pronom relatif du temps est-il où ? La théorie de la relativité modifie-t-elle jusqu’à la grammaire ? Cette question n’a aucun sens. La soupe est prête.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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