8 avril 2015
Aujourd’hui, ouverture de la terrasse.
Demain, virée appenzelloise.
Après-demain, Fribourg-Cottens à pied, tout cela sous le soleil et des températures bientôt – comme on dit – de saison.
Arbrisseaux en fleurs (est-ce du mimosa ? Je n’y connais rien), petites feuilles qui pointent des tétons adolescents, le printemps a quatorze ans, treize peut-être. Charme de l’attente : on en profitera dans quelques semaines ou dans quelques années.
Des oiseaux gazouillent. Des enfants crient. Des voitures vrombissent au rythme lent d’un réveil hésitant. Le vent tombe un peu. Mon nez coule moins.
Un arbre nu, dans le jardin des voisins, semble vouloir cogner. Il reste planté, massif et grisâtre, dans l’hiver, quand, plus petits, plus malins, plus colorés, d’autres s’amusent déjà.
Voilà même un moustique. L’éclat approche, inéluctable et miraculeux. Il faudrait le respirer à plein nez mais les mouchoirs continuent à se remplir.
Laissons le soleil brûloter notre dos. Des passants prennent leur temps. La vie l’emporte. Profitons-en. C’est rare.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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