Blog suisse de littérature

Au bord de la Sarine, Laupen

  • Vincent Francey

Cri noir de l’eau, ronronnements des mots et des moteurs sur le pont, sous le crâne.

******

Cailloux : les plats, pour les ricochets. Échec.

******

L’eau : toujours la même, jamais la même. S’asseoir au bord de l’eau : revenir aux questions premières.

******

Caché sous la mousse, que cracha jadis ce tuyau ? Tristesse.

******

L’écume est la partie de l’eau la plus bruyante.

******

Tremper ses doigts dans l’eau pour se sentir un peu fleuve.

******

La rivière voyage sans bouger. L’écriture est une rivière.

Quelques notes prises assis sur une pierre au bord de la Sarine à Laupen. 


Post précédentAutomne Post suivant26 juillet 2015

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Commentaires :

  • user
    Vincent 06/11/2019 A 12:11
    Merci, regarder la nature est à notre époque essentiel.
  • user
    Persico Georgette 06/11/2019 A 12:11
    Très poétique, cela donne envie de se reconnecter avec la nature.
  • user
    Vincent 04/11/2019 A 14:18
    Merci, regarder la nature est à notre époque essentiel.
  • user
    Persico Georgette 04/11/2019 A 14:18
    Très poétique, cela donne envie de se reconnecter avec la nature.
  • user
    Vincent 01/09/2019 A 10:48
    Merci, regarder la nature est à notre époque essentiel.
  • user
    Persico Georgette 31/08/2019 A 12:33
    Très poétique, cela donne envie de se reconnecter avec la nature.

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.