Collège Sainte-Croix, Fribourg
Des gabarits. D’autres cubes. D’autres cages. D’autres élèves. Le fantôme de madame Braillard.
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Une haie cache le court de tennis. Balles perdues. De vue.
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Les pistes d’athlétisme, jamais foulées : nous avions Morandi pour la gym. Au Café du Commerce.
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Il ne pleut pas au chapitre huit.
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Rossini dans la tête. Bach oublié. Le temps allège la fugue.
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Cela semble si petit : admettre avoir grandi.
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Le couvert à fondue, le fendant de Lucien, celui de son grand-père, une terrible piquette (je n’ai jamais osé le lui dire).
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Une balle de tennis. Un avion. Un type à l’écoute de l’ordinateur qui lui sert de musique. Les oiseaux de la petite forêt où nous disions à monsieur Morandi que nous allions courir. Il faisait semblant de nous croire.
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On ne recrée le passé que par les mots. À l'heure de la récré.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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