Francis Cabrel, Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais
« L’amour comme s’il en pleuvait, nu sur les galets », « l’amour est partout où tu regardes », « le ciel prétend qu’il te connaît » : Laurent Gerra n’a pas tellement besoin de se forcer pour rendre ridicule le barde à moustache rasée, l’Assurancetourix de l’amour béat, ce troubadour moyenâgeux paumé dans la modernité qui veut croire encore en la dame de haute vertu qui cloue des notes aux sabots de bois des poètes.
On est ainsi toujours à deux doigts de se foutre de la poire du chantre occitan, puis on se ravise : et si c’était vrai ? et si l’amour était bêtement « comme un printemps sur mon trajet, un diamant tombé d’un coffret » ?
L’amour rend stupide, c’est un fait. Mais mieux vaut être stupide par amour qu’intelligent par haine. Tellement.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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