Francis Volery, De Profundis de Failloubaz
La voix sombre de la basse tombait au fond du gouffre sans fin de la misère. Puis la voix de l’ange prenait son envol. C’était là, les larmes, quand la voix de fausset chantait si juste « j’ai faim de rêver ».
L’ombre humaine, au plus profond de sa détresse, regarde vers le ciel. Celui-ci est vide ? Peu lui chaud (je ne sais plus la terminaison, mais celle-là me convient à merveille).
L’homme violera le ciel. Failloubaz fera voler sa Demoiselle, il lui tournera la tête et il s’évadera de la prison de sa vie dans un éclat de rire terrifiant de beauté.
En bas, les rats ricaneront : « Une affaire, je te dis. »
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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