François Cheng, L’éternité n’est pas de trop
Un cou assez large, portant haut, la pomme d’Adam saillante qui monte et descend comme un ascenseur.
Des épaules assez courbes, portant le poids de la vie et une bosse caméliforme.
Une poitrine assez flasque qu’un peu de sport raffermirait à bon escient.
Un ventre assez rond, portant un enfant qui ferait mieux de ne pas naître.
Un sexe assez indéterminé qui nécessiterait d’expertes vérifications archéologiques.
Des jambes assez rachitiques, portant tant bien que mal ce vague humanoïde qui ferait bien de se pendre à la poutre du salon.
Deux pieds bots pas beaux.
Si vous vous êtes reconnu(e), merci de ne pas me rappeler au numéro ci-absent.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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