Franz Schubert, Salve Regina mater misericordiae
La sainte ne croule plus sous le poids sa divinité. Elle chante vers Dieu sans se laisser impressionner, comme on chante entre amis, à la campagne, en schubertiade.
Bien sûr, ce n’est pas la fête de la bière, les boissons qu’on nous sert sont plus subtiles et l’ivresse plus ample, mais on se laisse porter aux nues de la même façon, tout en finesse mais sans flancher, avec la force d’un plaisir qui se sait nécessaire.
L’émotion chez Schubert est toujours juste. Jamais la moindre vulgarité ne vient troubler la beuverie céleste.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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