Le roman de Renart I
C’était sans doute un Québécois. Là-bas, dans les frimas du Grand Nord, le langage est resté congelé, on dit encore « quide » pour « croit » et le « ès » n’est pas cantonné à la pédanterie universitaire.
Il lui répondit donc : « Calice de ciboire ! T’es-tu tantôt dans ton char, tabernacle ? »
L’autre se carapata plus vite qu’un cheval au trot. Nos lointains cousins d’Amérique sont décidément de vilaines poules mouillées, conclut-il, en se demandant quelle tronche ça a, une poule mouillée, quand il gèle à pierre fendre. En effet, ça doit être vilain.
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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