Pierre Perret, La Corinne
On s’offusque d’un witz à pipe et on pousse des cris pudibonds. La rime est riche : pudibond et moribond. Elle est le symptôme de la dictature sanitaire où l’on nous force à vivre la queue entre les jambes.
Mais Pierre Perret n’est pas mort et il bande encore. Il se vautre dans la luxure des mots. Il ne se lasse pas des vieilles plaisanteries grivoises et se délecte des calembours originels. La Corinne, comme toujours dans les chansons paillardes, finit au paradis. Elle est morte en faisant ça et voilà que j’entends, ému jusqu'au fond du slip, l’accordéon de Trolley et la voix de Chuchu.
L’esprit n’est pas mort et de toute façon, puisque la Corinne peut faire bander un mort, sus (suce) aux pudibonds et merde aux moribonds !
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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