Pierre Vassiliu, Hasta siempre
Fidel a fuit et le Che est mort depuis si longtemps qu’on se demande s’il a vraiment existé un jour. Pire : on pactise avec l’ennemi.
Faut-il tourner la page ? Cuba hésite. Aura-t-on tant souffert pour rien ? Les lendemains ne chantent plus. Le communisme était un rêve, il a tourné au cauchemar. Il n’y a plus rien.
L’argent partout ailleurs a gagné, il bouffera aussi Cuba. C’est à pleurer. On vendra l’âme de la résistance aux bouffeurs de merde.
Quelques vieux, une trompette rouillée accrochée aux lèvres, pétouilleront « no pasaran ». On les foutra à l’asile.
Puis on pressera le peuple jusqu’à ce que renaisse la nécessité de la Révolution.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
Soyez le premier à commenter