Blog suisse de littérature

Piscine de la Motta, Fribourg

Sous l’eau, les corps sans tête s’évaluent : la fille au bikini noir largement devant la vieille en mono ; tout au fond, l’homme qui nage debout.

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Puis on lève la tête, on aperçoit son bonnet de bain et on nage les yeux fermés jusqu’au prochain bord.

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Les gens sèchent plus vite qu’ils ne bronzent.

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Comment fait-elle pour rester si longtemps sous la douche glacée où je ne fais toujours que semblant de passer ?

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Oxence est le cousin de Paul, son arrière-grand-père Louis est le fils de Claude, son arrière-grand-père à elle. Du coup, ils ne sont rien l’un par rapport à l’autre. Elle lui passe un peigne dans les cheveux. Il aimerait bien la sauter mais c’est quand même un peu sa cousine, non ?

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C’est sous l’eau qu’on voit le mieux si les filles sont jolies. Le problème, c’est d’entamer la conversation.

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Théoriciennes de bord de piscine : « Il a pas le même rythme avec les bras qu’avec les jambes. » Au tour suivant, je m’applique comme jamais.

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Couples sur linges : contorsions obscènes ou alignement indifférent, nuit de noce ou divorce.

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Le gardien regarde : c’est un regardien.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.