Blog suisse de littérature

Près du ruisseau des Chaudeires

  • Vincent Francey

La solitude n’est supportable qu’en forêt.

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Chant de chute d’eau et de coucou parmi ce qui pépie.

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Anémones, primevères, pâquerettes, c’est la saison où tu sais le nom des fleurs.

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Graver dans la molasse des signes d’absence qui nous survivront.

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Cette envie de caresser la mousse aux souches des foyards.

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C’était le chemin de la marche de Tours. Je n’ai pas retrouvé les médailles en déménageant. Il y avait une ville par année. J’ai eu Rome, Madrid, Berlin, je crois, peut-être Paris.

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Ce moment de presque printemps où le vert est encore timide.

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Et marcher pendant des heures, se contenter de marcher.

Quelques notes prises en me promenant en forêt près du ruisseau des Chaudeires.


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A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.