Blog suisse de littérature

Wolfgang Amadeus Mozart, Kyrie de la Missa Longa

  • Vincent Francey

On en revient toujours à Mozart. Cure de jouvence ? Fuite vers l’envol ? Petite envie de faire mumuse ? Le kyrie ne s’en fait pas : la faute est légère. C’est une égratignure, un prétexte pour chantonner, un jeu de l’oie inoffensif. Face à une musique si fine et si heureuse de se donner à lui, Dieu oublie ce que voulait dire le mot péché. Tu demandes pardon ? Pourquoi ? Aucune idée. Dieu s’en fiche. Toi aussi. Tu as péché ? Un gros poisson. Dieu se marre : il y a Mozart qui chante en toi. Et Dieu aime Mozart.

Éloge de Mozart, ici sous la baguette de Nikolaus Harnoncourt, dans le kyrie de la Missa Longa en Do Majeur, K.262.


Post précédentAtome (n.m.)Post suivantJ.M. Coetzee, Disgrâce

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Soyez le premier à commenter

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.